Des sources qui firent la réputation de Courmayeur
La renommée de Courmayeur se répandit partout en Europe. Tous les étés, pendant la " saison des bains ", un grand nombre de personnes s'y rendaient pour effectuer des " cures de boisson " et ainsi se soigner.
Témoin de ce succès, le médecin Mollo, raconte dans son " Traité des eaux minérales de Courmayeur " (1728) : " on voit aborder ici tous les ans des personnes de toute sorte d'état et condition, attaquées de différentes incommodités, qui se trouvent toutes beaucoup soulagées, ou entièrement guéries par l'usage de ces eaux".
Au cours des siècles les sources furent répertoriées et des établissements thermaux construits.
La renommée des eaux et leur emplacement au sommet des Alpes attirèrent chaque année un nombre croissant de curistes et de voyageurs.
Courmayeur possédait plusieurs sources dont les propriétés physiques ont été étudiées dès 1687.
Sur la localité de Dolonne, les sources, Vittoria, Margherita dont les boues étaient utilisées pour divers traumatismes articulaire. La
Jeanne Baptiste, en souvenir de la duchesse mère Marie Jeanne Baptiste de Savoie.
Sur la localité de La Saxe: source de La Saxe.
La ViIlle, source la Reine (eau gazeuse ferrugineuse, en boisson).
Fonte Youla
Aujourd'hui la source Youla, qui est embouteillée sous la dénomination " Eau minérale naturelle Courmayeur ", dans l'usine d'embouteillage à Morgex, est sans aucun doute la source la plus renommée de toute la région.
Elle est distribuée dans toute l'Italie et les Français peuvent également profiter de ses bienfaits depuis son lancement en l'an 2000.
La Victoria
La Jean-Baptiste, détruite.
Michel Tavernier ouvrit l’ un des premiers établissements d’hydrothérapie auquel il donna à l’origine le nom de l’ancienne source disparue.
Cette structure constituait une véritable innovation pour l’époque et offrait à ses clients toute une série de conforts. En effet, ces derniers bénéficiaient d’un suivi médical constant et pouvaient prendre des bains ferrugineux, des douches chaudes et recevoir des massages.
Par la suite, n’étant plus au goût du jour, il fut fermé et transformé en hôtel en 1923. Il devint peu à peu obsolète et ferma définitivement; il rouvrit ses portes dans les années 1960 en tant que Pension « Stella d’Oro » à l’intérieur de laquelle se trouvait également une maison de jeux.
Puis, après une autre période d’arrêt de l’activité, la structure prit son aspect actuel qui s’avère quoiqu’il en soit fidèle à son architecture d’origine.