Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption

La Cathédrale

La vallée d’Aoste, comprise dans les Etats de la Bourgogne transjurane, eu avant sont démembrement, le roi Gontran comme bienfaiteur, mais au XI^e siècle, elle fut saccagée par les marquis de Monrferrat, se relevant de ses ruines qu’au siècle suivant, époque à laquelle elle passa dans la maison de Savoie. De l’époque médiévale la nef était complètement recouverte de fresques dont une partie ont été découvertes.
L’église était composée de deux édifices distincts alignés, reliés semblablement par le cryptoportique dont une partie reposait dessus. L’édifice à l’ouest était le siège de l’église paroissiale de Saint-Jean Baptiste, composée d’une seule nef flanquée de deux beffois bas, pratiquement disparu : il n’en reste que la façade, transformée par la suite. L’édifice à l’est, à trois nefs séparées par de simples piliers à base rectangulaire, avait deux clochers et le chœur surélevé au-dessus de la crypte ; c’était le siège de la cathédrale dédiée à la Sainte-Vierge constituant la structure portante de l’église actuelle.
Au XV^e siècle l’église fut entièrement transformée par plusieurs évêques, la famille des comtes de Challant ainsi qu’un chapitre de chanoines notamment l’archidiacre Georges de Challant, faisant entreprendre des travaux de restauration et d'embellissement de la collégiale Saint-Ours, la construction d’un ouveau cloître, les stèles du choeur de la cathédrale et la chapelle souterraine.
Au début du XVI^e siècle fut entrepris des travaux sur l’église, l’ancienne église Saint-Jean démolie, la nef Sainte-Marie agrandie recouverte de voutes sur croisée d’ogive, l’ensemble décoré d’imposants vitraux peints datés de 1522 -1526. Les travaux se terminant par la nouvelle façade avec un porche décoré de fresques et sculptures dans le style lombard.

Histoire du jet d'eau, symbole touristique de Genève

Bien avant d’être situé à son emplacement sur l'actuelle jetée du quai Gustave Ador dans la rade de Genève, celui-ci était situé près de la Machine des Forces Hydrauliques, et n’avait aucune vocation touristique mais industrielle.

Le Pont de la Machine

En 1709, un premier barrage, avec une machine hydraulique, fut construit sur le Rhône. Cette dernière alimentait par pompage la ville haute qui redistribuait l’eau servant à alimenter les fontaines de la ville basse. Malgré divers agrandissements et transformations, et une demande toujours plus pressante, elle n’arrivait plus à fournir suffisamment le réseau hydraulique.

Bâtiment des Forces Motrices

Une nouvelle usine hydraulique plus puissante fut construite à la Coulouvrenière en 1883 et inauguré en 1886. Usine hydraulique de la Coulouvrenière.
Les nombreux ateliers d’artisans qui utilisaient le réseau d’eau sous pression produit par le barrage, pour faire tourner leurs machines, fermaient en fin de journée la vanne du réseau d’eau de leur atelier, ce qui entrainait une surpression sur les conduites de la ville et entrainait leur explosion. Pour pallier à cet inconvénient majeur, et diminuer la pression sur les conduites du réseau, l’installation d’une vanne de sécurité fut nécessaire, et d'où s'échappait un jet d'eau montant à une trentaine de mètres de hauteur. Proche du barrage des forces motrices, ce jet d’eau attirait par les jours de beau temps de nombreux promeneurs.
Conscience de l’attrait touristique de ce qui n’était qu’un élément industriel, la municipalité mit à projet en 1891, la création d’un  jet d’eau dans le quartier des Eaux-Vives s’élevant à 90 m.
En 1951 deux pompes installées sous la jetée, Jura et Salève, propulseront le jet d’eau à 140 m de hauteur, faisant le symbole touristique de la  ville de Genève

Du temple d’Apollon à la Cathédrale Saint-Pierre.

Bien avant que ne soit édifiée la Cathédrale Saint-Pierre, sur ce même emplacement de la Ville haute, plusieurs bâtiments religieux ont vu le jour : un temple d’Apollon autel votif élevée en 201 au Dieu Invincible, génie du Lieu (Deo Invicito, genio loci), soit le dieu Mithras, le Dieu Soleil, l’Apollon oriental, attesté par deux inscription découverte dans les fondations de Saint-Pierre. Visitez le site archéologique Cathédrale Saint-Pierre.
Vers l’an 370, il existait un évêché à Genève des premiers évêques, sans doute 6, aucune date n'est donnée à leur sujet, c'est en l'an 400 qu'apparait celui d’Isaac. L’évêché de Genève exista jusqu’à La Réforme.
De la première période du christianisme, il avait été trouvé en 1840, à l’arcade du Bourg de Four, une pierre sculptée du monogramme du Christ entouré de l’Alpha et de l’Oméga, mais malheureusement elle subit le sort de bien d’autres vestiges, réutilisée ou détruite.

La première église fut sans doute celle du temple païen d’Apollon transformé en église consacré à Saint-Pierre. Trop petite ou incendiée, un nouvel édifice fut construit soit par Gondebaud ou son fils Sigismond (515 - 517), inaugurée par Saint Avit, mais rapidement démolie et remplacé par celle que fit relevée Gontram, petit-fils de Clovis, roi d’Orléans, sous l'épiscopat de Cariaton, vers 584.

Le Jardin Anglais et l'horloge fleurie.

C’est seulement après la destruction des fortifications de la ville que les quais ont pris de l’ampleur. De la rive l'on peut voir l'Ile Rousseau qui était l'un des anciens bastions de défense.
Magnifique promenade verdoyante et entretenue conquise en plusieurs fois sur le lac, offre une belle vue sur la rade dans laquelle l’on y découvre la Pierre Dyolin et la Pierre-à-Niton cette dernière étant associée à Neptune. Coté ville l’on trouve l’Horloge Fleurie créée en 1955, tout à coté le Monument national inauguré en 1869 représentant Genève et la Suisse. Au milieu du jardin trône une fontaine monumentale dont les jets d’eau représentent les quatre grands fleuves de la Suisse.
Plusieurs bustes de personnalités ont été placer dans le jardin.

Les Plages et Parcs.

Poursuivant votre promenade au-delà du jet d’eau, le Baby-Plage très largement agrandi pour devenir la Plage des Eaux-Vives, créée et ouverte au public à l'été 2019. Un superbe lieux de baignade gratuit pour un bain dans les eaux du lac. Face à la plage deux magnifiques parcs La Grange et des Eaux-Vives et sa roseraie vous y attendent.

Le Parc La Grange

Domaine créé dans les années 1660 qui aura plusieurs propriétaires dont l’un y fera construire une maison de maître "La Villa La Grange". Le dernier propriétaire, William Favre cèdera le domaine à la Ville de Genève.

Le Parc des Eaux-Vives

Sans doute le plus beau parc genevois créé en 1565. Comme son voisin le Parc La Grange, il aura plusieurs proprétaires et deviendra mème un temps un Luna-Park. Aujourd'hui il comporte une magnifique roseraie, des séquoias géants, un étang alimenté par un uncours d'eau sortant d'une grotte et au milieu de la grande esplanade offrant une vue sur le lac Léman, un Hôtel Résidence Parc des Eaux-Vives, ancienne maison de maître du banquier Joseph Bouer de 1750.